FLORENCE et les MEDICIS
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Pendant plus de trois siècles, la famille des Médicis entretint des liens très étroits avec la ville. Les Médicis conditionnèrent son développement et furent en retour très conditionnés par elle. Tout d'abord entre les mains habiles de Cosme l'Ancien, le pater patriae, le pouvoir de la sphère privée se confond avec celui de la sphère publique, relayé ensuite par Laurent Le Magnifique. Marchands prospères et banquiers, les Médicis eurent un lien étroit avec l'Eglise et les plus grandes Cours d'Europe, jusqu'à occuper des fonctions pontificales (avec Léon X et Clément VII) ou le trône de France (avec Catherine de Médicis, épouse de Henri II et Marie de Médicis, épouse de Henri IV). Mécènes de l'art, ils favorisèrent l'avènement de la Renaissance. Défenseurs de la culture et de la science, ils firent de Florence la capitale d'un Etat riche et respecté. |
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Sur la piazza della Signoria ainsi qu'au Palazzo Vecchio on peut voir les traces du passage au pouvoir des Médicis. Les sculptures de la place et celles se trouvant sous la Loggia (qu'on appela Loggia dei Lanzi au XVIème siècle), soulignent le pouvoir des ducs et grands-ducs de cette illustre famille: Hercules tuant Cacus réalisé par Bandinelli, Persée de Cellini, Neptune exécuté par Ammannati, le Rapt des Sabines et le Monument Equestre de Cosme I de Giambologna en sont les principaux témoignages. Plus encore dans la cour du Palazzo Vecchio et à l'intérieur du Palais, la présence de Cosme I et de Eléonore de Tolède est visible dans les transformations réalisées par Vasari et par ses très nombreux assistants qui firrent du Palazzo della Signoria communal un grand palais ducal, somptueusement décoré de cycles picturaux et de sculptures.
Mais c'est la construction des Offices (1560) qui signe l'apogée du pouvoir de Cosme I. Ce dernier charge Vasari de relier le Palazzo Vecchio avec le tout nouveau Palazzo Pitti. Vasari réalise alors le Corridoio Vasariano (1565) édifié au dessus des anciennes boutiques du Ponte Vecchio. Si les Offices étaient le siège des treize Magistratures, son dernier étage fut entièrement dédié à recevoir une des plus prestigieuses collections d'oeuvres d'art de toutes sortes. Enfin, de la Tribune qu'il réalisa à l'intention de François 1er, Buontalenti fit un écrin magique abritant les gemmes, les tableaux et les sculptures les plus précieux. |
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Au Palazzo Pitti et dans les luxueux jardins de Boboli, créés derrière le palais par Tribolo (1550), les Médicis menèrent une vie de souverains incontestés, s'entourant de tableaux et de meubles de très grande qualité et de très grande beauté. Cependant, l'itinéraire menant sur les traces des Médicis ne saurait être complet sans la visite d'au moins une de leurs villas de campagne comme celle de Careggi, ou de Castello; La Petraia à Poggio Imperiale, ou en dehors de Florence, celle de Poggio a Caiano, de Cerreto Guidi, de Pratolino et de Cafaggiolo. |
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